PERMIS AUTO
à saint-porchaire, entre rochefort et saintes
1 : La formation théorique :
Elle porte sur la connaissance des règlements concernant la circulation et la conduite d'un véhicule terrestre à moteur, ainsi que sur le comportement du conducteur. Cette formation (Code de la Route) pourra être suivie dans les locaux de l'école de conduite avec un support média (Ici Code), avec un enseignant ou via Internet (option d’achat).
1.1 : La formation théorique :
- la vigilance et les attitudes à l'égard des autres usagers de la route,
- les effets dus à une consommation d'alcool, de drogues et de médicaments sur la conduite,
- l'influence de la fatigue sur la conduite,
- les risques liés aux conditions météorologiques et à l'état de la chaussée,
- les usagers vulnérables,
- les spécificités de certaines catégories de véhicules et les différentes conditions de visibilité de leurs conducteurs,
- les gestes de premiers secours,
- les précautions à prendre en montant et en quittant son véhicule,
- le transport d'un chargement et de personnes,
- la réglementation relative à l'obligation d'assurance et aux documents administratifs liés à l'utilisation du véhicule.
1.2 : Les cours thématiques :
Ils seront dispensés, dans les locaux de l'école de conduite, par un Enseignant de la Conduite et de la Sécurité Routière titulaire d'une autorisation d'enseigner en cours de validité.
Les thématiques traitées sont les suivantes :
- les effets dus à la consommation d'alcool de drogues et de médicaments sur la conduite,
- l'influence de la fatigue sur la conduite,
- les risques liés aux conditions météorologiques et à l'état de la chaussée,
- les usagers vulnérables,
- la pression sociale (publicité, travail etc),
- la pression des pairs.
2 : La formation pratique :
Elle porte sur la conduite d'un véhicule terrestre à moteur et sur la sensibilisation aux différents risques routiers.
Quatre compétences sont enseignées et doivent être acquises en fin de formation;
- maîtriser le maniement du véhicule dans un trafic faible ou nul,
- appréhender la route et circuler dans des conditions normales,
- circuler dans des conditions difficiles et partager la route avec les autres usagers,
- pratiquer une conduite autonome, sûre et économique.
Chaque compétence et sous-compétence sera traitée en abordant les points suivants :
- le pourquoi,
- le comment,
- les risques,
- les influences de l'entourage et du mode de vie de l’élève,
- les pressions exercées par la société (la publicité, le travail etc),
- l’auto-évaluation.
L'élève se voit remettre un livret d'apprentissage, regroupant les thèmes ci-dessus, qu'il doit présenter à chaque leçon, afin de suivre son évolution.
Une fiche de suivi est remplie en parallèle afin de tracer les leçons et les progrès de l'élève.
Les leçons de conduite sont réalisées en voiture école. Le stagiaire est accompagné à chaque fois d'un enseignant qualifié et titulaire d'une autorisation d'enseigner en cours de validité. Un minimum légal de 20 heures doit être réalisé avant présentation à l'examen.
Toutefois, la durée de la formation dépend de :
- l'évaluation initiale,
- du temps d'apprentissage nécessaire pour valider les 4 compétences de la formation,
- la motivation et l'assiduité de l’élève.
2.1 : La Conduite Supervisée :
La Conduite Supervisée peut avoir lieu après un forfait de 20 heures de cours de conduite, l'obtention de l’ETG, un rendez-vous préalable et l'obtention de l’AFFI.
La durée de la phase de conduite supervisée est libre (il n'y a ni de minimum, ni de de maximum de temps), l'élève n'est pas tenu de parcourir un nombre défini de kilomètres avec son accompagnateur. Il n'a donc aucun minimum imposé par la loi, on peut choisir de faire la Conduite Supervisée pour une courte période aussi bien que pour une très longue période.
Toutefois, le véhicule doit être muni d'un disque « Conduite Accompagnée ».
L'élève est soumis aux mêmes limitations de vitesse que les jeunes conducteurs.
La Conduite Supervisée permet, entre autres, de ne pas perdre ses acquis entre 2 passages à l’examen.
Nous vous rappelons qu'il faut avoir 18 ans minimum pour prétendre à la Conduite Supervisée.
2.2 : L’Apprentissage Anticipé à la Conduite (AAC) :
La Conduite Accompagnée peut avoir lieu après un forfait de 20 heures de conduite, l'obtention du code de la route, et l'obtention de l'AFFI.
Un rendez-vous préalable de 2 heures avec l'accompagnateur et l'enseignant permet de relever les points forts et les points faibles de l’élève.
La durée minimum de la phase de conduite accompagnée est fixée à 1 an sans durée maximum.
Dans tous les cas, le stagiaire doit avoir parcouru au minimum 3000 km.
Après avoir débuté la conduite accompagnée, le stagiaire et au moins l'un des accompagnateurs participent à 2 rendez-vous pédagogiques obligatoires (3 heures minimum).
Ces rendez-vous se dérouleront en présence de l'enseignant de l'auto-école.
Le premier aura lieu après 4 à 6 mois de conduite accompagnée et 1000 km effectués.
Le second a lieu à l'issue des 3000 km que vous aurez réalisés, et 1 à 2 mois avant de passer l’Examen du Permis de Conduire.
Chaque rendez-vous contient une partie pratique (conduite en circulation) et une partie théorique (séance en salle).
Ces rendez-vous permettent à l'enseignant de constater vos progrès et répondre à toutes les interrogations du stagiaires ou accompagnateur. Au terme des 3000 km, le stagiaire peut passer l’Examen du Permis de Conduire.
(Filière Traditionnelle - AAC - Conduite Supervisée)
1 : Les enjeux de la formation à la conduite :
L’automobile est devenu un outil social indispensable pour une très grande partie des jeunes. Au delà du plaisir de conduire, l’utilisation d’une voiture est souvent nécessaire pour les trajets dans le cadre des études, du travail et/ou des loisirs.
Rouler en sécurité est donc la préoccupation de tous les usagers de la route.
Les conducteurs novices représentent une part trop importante des tués et des blessés sur la route. L’effort engagé doit être poursuivi, notamment par le renforcement de l’éducation et de la formation.
Les accidents de la route ne sont pas liés à la fatalité, et pour aider les nouveaux conducteurs à se déplacer avec un risque faible de perdre la vie ou de la dégrader, un nouveau programme de formation est mis en place.
L’objectif général est d’amener tout automobiliste novice à la maîtrise de compétences en termes de savoirs, savoir être, savoir faire et savoir devenir.
Apprendre à conduire est une démarche éducative exigeante.
2 : Déroulement de la formation et de l’examen :
Une fois votre évaluation initiale réalisée, votre contrat établi et signé, l’Auto-École Le Bruant mettra tout en
oeuvre pour vous accompagner dans les étapes suivantes.
2.1 : La Formation au code de la route :
Voici les thèmes du code de la route que vous travaillerez à l’Auto-École;
- La circulation routière
- Le conducteur
- La route
- Les autres usagers
- Les notions diverses
- Les premiers secours
- Prendre et quitter son véhicule
- La mécanique et les équipements
- La sécurité des passagers et du véhicule
- L’environnement
Ces thèmes seront travaillés lors de séances programmées par l’Auto-École (voir affichage des horaire du bureau). Durant ces horaires, vous avez la possibilité de venir vous entraîner à l’Auto-École, des test de 40 questions, type QCM à choix multiples, vous seront proposés comme à l’examen.
Un Enseignant diplômé sera présent afin de répondre à vos interrogations mais également pour vous corriger.
Une application vous sera également proposée afin que vous puissiez continuer votre apprentissage à la maison ou partout ou vous le souhaiterez.
Tous vos résultats seront accessibles et consultés par l’Auto-École.
Une fois votre apprentissage terminé, l’Auto-École vous orientera afin de vous présenter à l’ETG (Examen
Théorique Général).
1 : Procédure d’évaluation :
CE TEST SE DÉROULE EN SITUATION DE CONDUITE HORS ET EN CIRCULATION À BORD D’UN VÉHICULE-ÉCOLE.
Ce test permet de quantifier le nombre d’heures de formation à la conduite automobile.
Il n’impose pas un nombre d’heures, c’est un prévisionnel.
Il pourra être revu à la baisse, par l’implication de l’élève dans la formation, ainsi que par la fréquence des heures.
Cette évaluation permettra, en concertation avec l’école de conduite, d’organiser un calendrier de formation.
Elle se décompose en 8 rubriques :
- renseignements d’ordre général sur l’élève,
- expérience de conduite de l’élève,
- connaissance du véhicule,
- attitudes à l’égard de l’apprentissage et de la sécurité,
- habiletés,
- compréhension et mémoire,
- perception, observation et orientation,
- émotivité.
L’évaluation vise à la production d’un résultat codifié à 3 niveaux de performance (faible, satisfaisant, bon) conduisant à 3 tranches de propositions de volumes horaires. Ce test durera environ 45 minutes. Il s’appuie sur les prescriptions du Guide pour la Formation des Automobilistes (GFA).
2 : Détail des compétences évaluées :
2.1 : RENSEIGNEMENTS D’ORDRE GÉNÉRAL :
Sur la base d’un questionnaire et d’un échange avec le formateur; Identité, âge, résidence, niveau scolaire, profession, nationalité, acuité visuelle, correction de la vision, visite médicale, incompatibilités déclarées. Ces critères n’entraînent pas de chiffrage, mais permettent de donner des orientations au formateur sur les difficultés éventuelles de compréhension de la langue française. De plus, ils permettent éventuellement de dépister des déficiences sensorielles ou motrices et de proposer une visite médicale ou de suggérer un simple appareillage de la vue par exemple.
2.2 : EXPÉRIENCE DE LA CONDUITE :
Sur la base d’un questionnaire;
- Permis possédés
- Véhicules conduits
- Zone d’évolution à bord du véhicule*
- Temps de pratique en conduite
- Contexte d’accompagnement ou pratique autonome
2.3 : CONNAISSANCES THÉORIQUES SUR LE VÉHICULE :
Capacité à répondre à un QCM à 3 propositions sur une série de 12 questions déclinées en 4 thèmes techniques : direction, boîte de vitesses, embrayage, freinage.
2.4 : ATTITUDES À L’ÉGARD DE LA SÉCURITÉ ET À L’ÉGARD DE L’APPRENTISSAGE :
Sur la base d’un entretien, hiérarchisation des attitudes à l’égard de la sécurité; limitation aux aspects techniques et réglementaires de la conduite versus adaptation au contexte et partage de l’espace routier.
Sur la base d’un entretien;
repérage de la motivation à l’apprentissage de la conduite (par choix et motivation interne versus motivation externe et nécessité).
2.5 : HABILETÉS (COORDINATION ET SYNCHRONISATION DES GESTES) :
Hors circulation :
- Installation au poste de conduite sur un poste de conduite déréglé en autonomie sur invitation du formateur.
- 5 réalisations de « départ arrêt » sur terrain plat à la suite d’une démonstration commentée du formateur.
- Manipulation du volant : après explications sur le fait que le regard précède la trajectoire et l’action sur le volant, l’élève exécute un parcours en circulation sans utiliser les pédales.
2.6 : COMPRÉHENSION ET MÉMORISATION :
Compréhension :
Nécessité d’avoir recours à des explications ou démonstrations supplémentaires durant les exercices concernant les habiletés.
Mémorisation :
Capacité à citer dans l’ordre les 5 opérations nécessaires pour démarrer et s’arrêter.
2.7 : PERCEPTION :
En circulation :
À allure normale, en ville sur route, pendant environ 15 à 20 minutes, en doubles commandes (autonomie : volant, clignotants, rétroviseurs), l’élève devra choisir sa direction en fonction de ce que lui impose la signalisation (4 à 5 fois) et en fonction des indications données par les panneaux directionnels (4 à 5 fois). L’élève est invité à regarder loin devant lui et à faire attention à gauche et à droite, à tenir compte de la signalisation et des autres usagers, à mettre le clignotant si nécessaire, à dire le plus tôt possible ce qui lui semble intéressant pour la conduite.
Compétences évaluées :
Sens de la trajectoire et du gabarit, capacité d’observation de l’environnement, sens de l’orientation et direction du regard.
2.8 : ÉMOTIVITÉ :
Les réactions émotives sont évaluées pendant toute la durée de l’évaluation. Elles concernent les réactions générales (paroles et gestes divers) et les crispations gestuelles.
Référent Handicap et Pédagogique de l’Auto-École Le Bruant : Benjamin ROBERT
1 : FORMATION THÉORIQUE :
L’Auto-École Le Bruant dispose de tous les aménagements nécessaires pour les élèves en situation d’handicap :
- Largeur des portes aux normes,
- toilettes aux normes,
- espace réserver pour un fauteuil dans la salle de code.
L’enseignant sera à la disposition de l’élève afin de lui permettre d’entrer et sortir de l’Auto-École.
2 : FORMATION PRATIQUE :
L’Auto-École Le Bruant ne pourra dispenser la formation pratique aux élèves en situation de handicap, ne disposant pas de véhicule aménagé à cet effet.
3 : ENGAGEMENT DE L’AUTO-ÉCOLE :
L’Auto-École Le Bruant s’engage à accompagner tout élève ou non de l’agence à s’orienter vers une École de Conduite adaptée à ses besoins.
Pour suivre une Formation B par l’Apprentissage Anticipé à la Conduite, il faut :
- être âgé de 15 ans ou plus,
- avoir l’accord de son représentant légal et de l’assureur du
véhicule.
1 : Quelles sont les conditions d’accès? :
Pour commencer la conduite accompagnée il faut :
- avoir réussi l’examen de l’ETG,
- avoir suivi une formation pratique de 20 heures minimum avec un enseignant de la conduite,
- avoir effectué un rendez-vous préalable en présence du ou des accompagnateurs,
- avoir bénéficié d’une évaluation favorable de la part de son enseignant de la conduite et de la sécurité routière qui se matérialise par la remise de l’AFFI (Attestation de Fin de Formation Initiale).
2 : Quels sont les avantages de l’Apprentissage Anticipé à la Conduite? :
L’apprentissage Anticipé à la Conduite permet :
- de réduire la période probatoire du permis de conduire à 2 ans au lieu de 3. Un jeune conducteur dispose de 6 points à l’obtention de son permis de conduire et se verra attribuer 3 points supplémentaire à la fin de chaque année durant la période probatoire afin de comptabiliser 12 points à la fin de celle-ci.
- commencer la formation initiale (théorique et pratique) dès 15 ans révolus,
- d’acquérir de l’expérience de conduite tout au long de ce processus,
- de passer l’examen du permis de conduire à 17 ans. Cependant, il sera possible de conduire sans l’accompagnateur avant d’avoir 18 ans révolus,
- d’augmenter significativement ses chances de réussite à l’examen du permis de conduire de part leur plus grande expérience,
- d’obtenir selon es compagnies d’assurance, un tarif préférentiel sur son assurance dite « Jeune Conducteur ».
3 : Qui peut-être accompagnateur? :
L’accompagnateur doit respecter certaines conditions :
- être titulaire de la catégorie B du permis de conduire depuis 3 ans sans interruption,
- avoir plus de 21 ans,
- avoir obtenu l’accord de son assureur,
- être mentionné dans le contrat signé avec l’école de conduite.
Il est possible d’avoir plusieurs accompagnateurs, également hors du cadre familial.
- être âgé de 18 ans ou plus,
- avoir l’accord de l’assureur du véhicule.
- avoir réussi l’examen de l’ETG,
- avoir suivi une formation pratique de 20 heures minimum avec un enseignant de la conduite,
- avoir bénéficié d’une évaluation favorable de la part de son enseignant de la conduite et de la sécurité routière qui se matérialise par la remise de l’AFFI (Attestation de Fin de Formation Initiale).
- soit au moment de l’inscription dans l’école de conduite,
- soit après un échec à l’Examen du Permis de Conduire.
- Avoir obtenu un accord préalable écrit de la société d'assurances sur l'extension de garantie nécessaire pour la conduite du ou des véhicules utilisé(s) au cours de la future phase de conduite supervisée. Cet accord précise le ou les noms des accompagnateurs autorises par la société d'assurances à avoir cette fonction. Il est joint au contrat de formation de l'élève, qui précise les obligations relatives à la fonction d'accompagnateur et les conditions spécifiques à la conduite supervisée, ou à l'avenant au contrat de formation, si le choix de la conduite supervisée a été décidé après la conclusion du contrat.
- Avoir obtenu l'attestation de fin de formation initiale (AFFI). Un exemplaire est transmis à la société d'assurances par le souscripteur du contrat de formation.
- Avoir obtenu un accord préalable écrit de la société d'assurances.
- Avoir obtenu une autorisation de conduire en conduite supervisée. Un exemplaire est transmis, dès sa délivrance, à la société d'assurances par le souscripteur du contrat de formation.
- d’acquérir de l’expérience de conduite tout au long de ce processus
- d’augmenter sensiblement ses chances de réussite à l’examen du permis de conduire de part leur plus grande expérience,
- être titulaire de la catégorie B du permis de conduire depuis 3 ans sans interruption,
- avoir plus de 21 ans,
- avoir obtenu l’accord de son assureur,
- être mentionné dans le contrat signé avec l’école de conduite.
- le rendez-Vous Préalable a lieu en présence de l’enseignant et du futur accompagnateur. L’enseignant dispense alors ses conseils et recommandations aux deux parties pour bien commencer la période de conduite accompagnée.
- la Conduite Supervisée n’est autorisée que sur le territoire Français,
- les limitations de vitesse à respecter sont celles pour un conducteur novice.
- formulaire de demande permis (Facsimilé ANTS),
- livret d’apprentissage (papier ou numérique),
- le document d’extension de garantie de l’assurance,
- certificat d’immatriculation et attestation d’assurance,
- permis de conduire de l’accompagnateur.
Depuis le 1er Janvier 2019, les titulaires d’un premier permis de conduire qui auront suivi une formation complémentaire dite « Post-Permis », bénéficieront d’une réduction du délai probatoire.
1 : Pourquoi la création d’un tel dispositif ? :
En 2020, les conducteurs novices ont été impliqués dans un quart des accidents de la route ayant entraîné des blessures ou la mort; près de 500 d’entre eux y ont perdu la vie. Au cours des six premiers mois après l’obtention du permis de conduire, il existe un pic d’accident chez les conducteurs novices. Le risque d’être impliqué dans un accident mortel est multiplié par deux dans les trois premiers mois et par une fois et demi, dans les trois mois suivants. En cause? Un sentiment de surpuissance dans les mois qui suivent l’obtention du permis de conduire. L’objectif de la formation dite « Post-Permis » est de susciter chez les conducteurs novices, un processus de réflexion sur leurs comportements au volant et leur perception des risques au moment où ils acquièrent d’avantage d’assurance.
2 : Quand prend-il effet? :
La réduction de la période probatoire à l’issue d’une formation dite « Post-Permis » a été mise en place à partir du 1er Janvier 2019, conformément à la décision du CISR (Comité Interministériel de la Sécurité Routière) du 02 Octobre 2015 (mesure D17). Cette formation complémentaire s’adresse donc exclusivement aux titulaires d’un premier permis de conduire correspondant aux catégories A1, A2, B1, B ou BEA, entre les sixième et douzième mois qui suivent son obtention. Ni avant, ni après. Le décret 2018-715, paru au journal officiel du 03 Août 2018, introduit dans le code de la route, la possibilité d’une formation dite « Post-Permis » exclusivement réservée aux conducteurs novices.
3 : Une formation certifiée, dans une école de conduite Labellisée :
La formation sera dispensée uniquement pas les écoles de conduite détentrices d’un dit « Label Qualité », délivré par les services de l’Etat, garantissant la qualité de sa formation. La formation sera collective afin de permettre un maximum d’échanges sur les représentation et expériences de conduite entre les conducteurs d’une même génération. Sa durée est limitée à une seule journée (7 heures de formation). Un enseignant de la conduite spécialement formé sera responsable de l’animation de chacune de ces journées. Le contenu de la formation, élaboré par des spécialistes de la Sécurité Routière, fera l’objet d’un arrêté pour garantir un programme de formation homogène sur tout le territoire.
4 : Réduction de la période probatoire :
Depuis 2003, le permis de conduire est probatoire et doté d’un capital de 6 points à son obtention. Une période de 3 années, durant lesquelles le permis est crédité de 2 points tous les ans, indispensable pour que le conducteur gagne en maturité et obtienne ses 12 points. Cette période probatoire est réduite à deux ans pour ceux qui ont opté pour l’Apprentissage Anticipé à la Conduite de la catégorie B du permis de conduire. Ainsi, lorsque la formation dite « Post-Permis » sera dispensée, la période probatoire se verra réduite de 3 à 2 ans pour les titulaires d’un permis B Traditionnel et de 2 à 1 an pour les titulaires du permis B, filière AAC.